lundi, octobre 13

Paris Fashion Week Review : my favorite





Chanel
Pas facile de faire rentrer le grand-petit monde de la mode au 31, rue Cambon comme le pratiquait à l'époque Gabrielle Chanel pour ses présentations. Karl Lagerfeld a donc décidé de transporter sa tente au Grand Palais et de reproduire le décor de la façade de la maison-mère avec trottoirs inclus. Ce clin d'œil d'origine est aussi le moyen d'un retour chez soi, où les valeurs initiales reprennent une nouvelle ampleur grâce à une silhouette en parfait accord entre l'héritage de Mademoiselle et l'humour décalé de Karl. C'est au demeurant l'exercice que Karl pratique le mieux, jouer sur les canons du vestiaire Chanel, un tweed appliqué d'impressions argentées dessinant des carreaux arbitraires sur les fameux tailleurs Chanel, des vestes allongées en devenir de manteaux... Mais le tweed est aussi une armure, Karl s'acharne à travailler ce tissage sur toute une première partie, et impose un noir, blanc et rose pâle de rigueur, très Chanel pour une variation tailleur qui joue ces accords brillants comme une fugue : après le shopping, retour dans la rue. Les shopping bags ont d'ailleurs fait office d'un détournement, devenus sacs à part entière en cuir noir ou blanc. Si la bande-son crie "Our House" de Madness, c'est que nous sommes bien en territoire Chanel : les surprenantes robes flamenco, dans un lamé iridescent aux teintes roses, sont encore propriété maison ; longues et à volants, elles offrent la liberté d'une deuxième partie qui décline d'élégantes robes plus sévères, mais charmantes dans le laisser-aller très maîtrisé de Chanel. Selon Karl, l'inspiration de la saison provient d'un portrait de Chanel fait par Marie Laurencin. Ce dernier réalisé en 1923 alors que Chanel dessinait les costumes des Ballets Bleus avait été refusé par le modèle lui-même. La prêtresse de la petite robe noire avait renié la liberté et la désinvolture de la pose qu'avait peinte Marie Laurencin : des tons pâles, une pose languide, une liberté de ton rare pour un portrait de Chanel. Karl reprend ici ces chemins détournés pour apposer la même douceur sur des robes en chiffons aux tonalités bleues-grises et délivre une vision plus attendrie d'une lecture cependant très maison. F.P. (Vogue.com)





Balmain
Rock glam' chic? Balmain l'est.
Ses vestes militaires à épaulettes accentuées, ses pantalons et jeans déchirés ou tachés et ses mini robes magnifiquement brodés et bien taillé, just love it.








Céline
Pour sa dernière collection avant l'arrivée de Phoebe Philo(ex D.A Chloé), Ivana Omazic est inspiré.
Celle-ci présente à mes yeux la plus belle de ses collections.
Encore plus de féminité et de légereté mais ce avec un touche de 'dur', le signe tribal.
Mais même ce dernier se fondant dans les matières délicates comme l'organza (que la créatrice utilise chaque fois) semble incarner la féminité. On aime également ses platform shoes.







Lanvin
Ces clichés ci-dessus sont pour moi l'image de Lanvin.
Ces coupes, ces matières, cette ambiance sont Lanvin.
Que dire de cette élégance + des escarpins à noeuds que l'on voit ?





Stella McCartney
L'épuré, les coupes droites, son sobre et son naturel.
En plus de ca du glitter pour le printemps prochain.
Ces Paillettes 'nude', ça vous rappelle pas un clip de Britney Spears?






Undercover
All White chez Undercover, et romantic.







Yves Saint Laurent
Le maître n'est plus là, certes, mais je ne doute pas qu'il a du a du suivre minutieusement la collection et mieux que quiconque. Pilatti aurait-il satisfait le grand Saint Laurent par cette collection.
Peut-être bien. Monsieur Saint Laurent voulait en son temps que le vêtement soit accessible aux femmes. Chose faite pour cette saison : coupe simple, sobre, sans chichi mais chiquissime.