mercredi, septembre 24

" Karl Lagerfeld, un roi seul "



Le décryptage du film
« Je suis blindé depuis longtemps mais bon… » A l’occasion de la Sortie de « Karl Lagerfeld, un roi seul », documentaire qui sera diffusé le 3 octobre sur France 5, à 20 h 35, l’énigmatique Karl s’est confié en exclusivité à Prestigium. Hommage suprême, il est le seul étranger présenté dans la série documentaire « Empreintes », consacrée aux 120 personnalités qui ont marqué le patrimoine français. Outre les confidences du maitre, Prestigium a pu recueillir le témoignage de Thierry Demaizières, l’un des réalisateurs du film, qui apporte un nouvel éclairage sur ce personnage hors du commun.
« Je suis une légende. » Ce pourrait être le véritable titre de ce documentaire sur Karl Lagerfeld. Légende justifiée : son travail d’une justesse extrême, sa quête de beauté sincère, son talent immense, sa puissance de création impressionnante à travers des collections multiples (Chanel, KL, mais encore Hilfiger, H&M, etc.). Karl Lagerfeld incarne la mode et y fait régner sa loi. Réalisé par Thierry Demaizières et Alban Teurlai, tourné dans la splendeur orageuse du château de Versailles, au milieu des 50 000 livres de sa bibliothèque, et à l’exposition éphémère « Mobil Art » lors de son passage à Tokyo, le film est bien rythmé ; il opte pour la couleur, quand il s’agit d’images d’archives, et de noir et blanc, lors des interviews. Le but ? Soulever un peu le voile qui protège le couturier. Pas simple. Karl Lagerfeld est une anguille. Il a peaufiné ce qu’il appelle sa « marionnette », sa vitrine, sa personnalité « bankable ». Droit comme un I, collet serré dans une de ses sempiternelles chemises blanches Hilditch & Key réalisées sur mesure sur l’un de ses dessins, avec ce haut col aristo-germanique, lunettes noires sur le nez, l’unique sujet du documentaire reste bien planqué. Karl Lagerfeld bâtit sa propre légende comme il bâtit une collection. Son look en fait partie : du shampooing sec, qui blanchit ses cheveux gris, à ses bottes Massaro ultracollantes en croco, sans oublier sa veste noire, ses gants ou son épingle à cravate.
Les séquences sont découpées en chapitres : l’enfance, les années soixante, la jeunesse dorée, le look, etc. Comme à son habitude, Lagerfeld laisse choir des miettes aux pieds des médias. Il raconte l’histoire de son enfance – très bien, comme toujours. Il parle de cette vie de gosse de riches élevé dans un village près de Hambourg avant la dernière guerre mondiale. Comment il s’est sorti d’un ennui mortel en tombant amoureux de nos arts les plus flamboyants, dont la mode – à la suite d’un défilé vécu du vivant de Christian Dior. Comment son adorable mère lui a suggéré de dessiner plutôt que de lui casser les oreilles. Comment il a appris à parler à toute allure pour capter l’attention de celle-ci avant qu’elle ne franchisse une porte. Autre temps, autre époque.
Lagerfeld avoue avoir très tôt pris conscience de sa différence, qu’il a ensuite polie comme un diamant. Il aura le cheveu long quand la société le souhaite ras, le manteau le plus griffé quand la veste Mao fait fureur, roulera en Bentley à 18 ans. Il fera partie de la jeunesse dorée parisienne des années soixante, soixante-dix, époque où il cultivera une amitié avec Yves Saint Laurent, avant de se fâcher. Dans ce documentaire, Karl Lagerfeld montre aussi un aperçu de son caractère. Sa politesse pudibonde pour tout ce qui touche au sentiment, sa volonté de fer qui l’empêche de déroger aux règles qu’il se fixe, sa position d’observateur, de visiteur. On entendra ses propos durs et secs comme un coup de trique ou, au contraire, charmants et respectueux envers des doigts d’or qui exécutent ses dessins au détail près. On s’amusera beaucoup des ridicules flatteries de la cour qui gravite autour de lui. Lagerfeld cultive son mystère. Aucun journaliste ne semble avoir enquêté réellement sur ses parents. (Prohitlériens ou non ? Lui-même assure ne pas le savoir.) Enfin, les archives familiales ayant brûlé – à l’initiative de sa redoutée mère, semble-t-il ! –, sa date de naissance – 1938 ? 1933 ? – fait l’objet de tous les cancans. Drôle d’image d’ailleurs lorsque le journaliste Thierry Demaizières l’apostrophe d’un : « 1933 ! » Karl Lagerfeld, qui a déjà tourné les talons, ne prend pas la peine de relever…
Lagerfeld a le sens de la narration mais aussi celui de la provocation. C’est dans cet esprit qu’il a accepté le challenge Chanel, à une époque où la maison était au plus bas après avoir raté en beauté le tournant de la minijupe. Il veut choquer les pythies de la mode et restaure un Chanel iconoclaste et rêvé. Il a joué des codes, les a surlignés : pieds de poule, chaînettes, matelassés… Bref, il a dépoussiéré l’image. À la suite de quoi, son nom apparaît toujours là où on l’attend le moins, devenant marque, label, phénomène. Ce « Karl Lagerfeld, un roi seul » ne permet que d’effleurer une fascinante silhouette. Ceux qui l’ont déjà côtoyé reconnaîtront le discours officiel, au mot près, et ne retiendront que cette coquetterie fondamentale : le tabou sur sa vraie date de naissance.

- MyPrestigium.com

lundi, septembre 22

:: thumbs up ! ::

FENDI



samedi, septembre 13

This Fall 08....

Paul and Joe Sister



Sandro




Isabel Marant*




School Rag






vendredi, septembre 12

NewYork Spring 2009 III

Calvin Klein


Pretty 'unfinished-like' pieces are walking down on the runway.

We also can see 'Balenciaga-like' jacket shoulders :
geometric and graphic lines certainly make us think so..but not convincing.

Nevertheless, CK collection's gowns look perfectly made.





Juan Carlos Obando




Obando's focus was on pleating "in the craziest way possible, so it's like I'm painting with chiffon."
—"Every pattern, every stitch is my own."


Naeem Khan





densely colorful cherry blossom and mythic phoenix embroideries, sizzling sequins, and candy-colored chinoiserie jacquards, some doubling up on the drama factor with voluminous portrait collars and fat origami pleating.



Hippiish and girlish. Taylor's girl is "a world traveller" as she said. "She's cool, carefree, and unencumbered."
The collection, Lovely and wearable.


Vera Wang




(Niki de Saint Phalle -Nana-)

Vera Wang's Spring collection was as artsy as ever, but, inspired by the proto-pop French artist Niki de Saint Phalle, the designer expanded on the soft-focus romance she's known for to embrace a gutsier kind of chic.
(style.com)




mardi, septembre 9

NewYork Spring 2009 II

Carolina Herrera
\









Diesel Black Gold






Hanii Y







Isaac Mizrahi







Malandrino










Marc Jacobs









Peter Som






Proenza Schouler






Thakoon